Sénégal qui rit

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lundi 25 mai 2020

Principe d'équivalence


«J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé» Voltaire

  « Il faut penser que vivre peut comporter un certain risque » 

                                                                                               Edgar Morin

 
Peau d'âne, Photo © Carine Dellenbach

Photo © Carine Dellenbach


To Le Fayoum Photo © Carine Dellenbach

To Le Fayoum, Photo © Carine Dellenbach

Photo © Carine Dellenbach

Photo retouchée © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Encres Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Solaire Lara, Lise, Lisa, Alice, Céleste, Victoire Photo © Carine Dellenbach
Laceuille Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
Photofaune Photo © Carine Dellenbach
Cythérée, Photo © Carine Dellenbach
Photo © Carine Dellenbach
To Jérôme, Photo © Carine Dellenbach
Stylo à bille, aquarelle, © Carine Dellenbach
To Vermeer, to Chiara, Stylo à bille, aquarelle, © Carine Dellenbach
To Kurt Mair & Rembrandt, stylo à bille, aquarelle, © Carine Dellenbach
To Alain K, © Carine Dellenbach
Heavy Wonder R,  © Carine Dellenbach
Heavy Wonder V, Photo © Carine Dellenbach






"Qui cache son fou meurt sans voix" Henri Michaux



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Partageons la culture en toute liberté, même confinés, soyons en congé de fraternité !

 

Merci à l'Atelier Peau d'Anne, Anne-Sophie Paput, 03000 Moulins

Tapissier Décorateur

14 passage d'Allier, 06 61 91 62 69

peau.d.anne@hotmail.fr

https://fr.linkedin.com/in/anne-sophie-paput-a94595117 

@PaputAnneSophie



De la musique avant toute chose :


Thelonious Monk, Around Midnight

Brigitte Fontaine, La grippe
https://www.youtube.com/watch?v=4C1jqfL8FsM 



Zakir Hussain & Rakesh Chaurasia

Opéra Chaotique, The story of Marquis de Sade & Mary Magdalene
https://www.youtube.com/watch?v=VNzJqengssU  



The Tiger Lilies, Chicago Sunset
https://www.youtube.com/watch?v=M1DGuMm1f_o    

Talking Head, Speaking in Tongues, This must be the Place 
https://www.youtube.com/watch?v=fsccjsW8bSY&list=PL4ZkCxBofd4Ua3tX98g3nkh5THqY7cOBk&index=9


Les Négresses vertes, Face à la mer (Photos : Raymond Depardon)

Björk, Big Time Sensuality
 
Akio Suzuki & Jim O’Rourke 090123

Portishead, Undenied

Yasmine Hamdan, Hal https://www.youtube.com/watch?v=XDepIDGKC2U

Bande son Trailer Intervention divine, Elia Suleiman https://www.youtube.com/watch?v=eFR8XcKg3k4

Alma Mahler, 8 Lieder, Jorma Panula
https://www.youtube.com/watch?v=gTtQEGMersA  

Romy Schneider, La chanson d'Hélène, Les choses de la vie https://www.youtube.com/watch?v=nVdKQQDEGtE

Giovanni Felices Sances, Dialoghi amorosi, Dove n'andrÒ, Hanna Al-Bender & Scherzi Musicali- Nicolas Achten https://www.youtube.com/watch?v=l3cRWKi0ZZ0&list=PLFNY-Cc7IME7zjkreYsmoHp4nLBJVqE9G&index=5

Jean-Philippe Rameau,  Le rappel des oiseaux, Wilhelm Kempff

Duo Sempre, Le rappel des oiseaux https://www.youtube.com/watch?v=0ESHTjYJDN0


Des vidéos, reportages, billets : 
 Aux sources du réel

Notre pain quotidien au temps du Covid, 49 billets-feuilletons du Coronacène (@SumiSaintAuguste)
https://www.getrevue.co/profile/coronacene 
 
Fabienne Verdier, Moving with the World,
https://www.youtube.com/watch?v=LtuqF5v3mB0


Louise Bourgeois, Otte
https://www.youtube.com/watch?v=h-K-pi9yWhg

Brigitte Fontaine, TV5 Monde, interviewée par Patrick Simonin
https://www.youtube.com/watch?v=x-xkLAJ9Y_E 


"Mon Pierre", Strip Tease, 2015

https://www.youtube.com/watch?v=ERWMJhwDqtM 

Regina José Galindo, 30th Biennal of Graphic Arts, 14-09 → 24-11-2013, Ljubljana,
Jakopič gallery Ljubljana, Slovenia. Curator of the exhibition Yasmín Martín Vodopivec.
https://vimeo.com/76941360

André Comte-Sponville, Laissez-nous mourir comme nous voulons !


De l'art :

Principe d'équivalence 

Robert Filliou, Bien fait, mal fait, pas fait, Bois, fer, laine et feutrine, 1968

Centre Pompidou

 
Robert Filliou, Principe d'équivalence


Gab Bois

© Gab Bois


Gab Bois, Rencontre: entre le réel et le fantasme, Gab Bois crée des mises en scènes truculentes, Konbini



Roger Caillois, La lecture des pierres, Xavier Barral, MNHN, 2015
Roger Caillois, La passion des pierres, INA
Roger Caillois, La lecture des pierres, lecture par les comédiens du Théâtre du voyageur




Paesines amoureuses 

Photo © Carine Dellenbach




Philippe Sollers, Lettres à Dominique Rolin, 1981-2008, NRF, Gallimard, 2019

« Mon amour,

On est dans le gris argenté, vent léger, calme, la nuit dernière était très lune, pleine, enfoncée. Juste à droite des digues, une étoile, comme si le signe était "la lune au carré" ».
                                                                     [p. 57]
« Mon amour, 
Nuages, petits "grains", ondées, averses… Tennis dans le vent et interrompu par la pluie… L’arc-en-ciel sur les vignes au bord de la mer… Il y a, comme ça, des centaines de « tableaux » d’aquarelles vite effacées, se recomposant, se dispersant de nouveau… »

                                                                                                       [p. 62]

« Mon amour,

Hier, grande journée de doute et d’abrutissement, sur le coup ce n’est pas drôle, et aujourd’hui, vérification : ce sont les moments les plus importants, les plus créateurs. Le plus drôle, c’est qu’on le sait mais qu’on ne le croit jamais. Croire à ce qu’on fait n’a donc aucun poids, aucune importance. Il faut toucher du doigt, à nouveau, et toujours de nouveau. Par conséquent, ce matin, éclaircie, début de certitude. Il faut aller en bas, tout en bas, sinon pas de « là-haut ». Tu connais tout cela par cœur, bien sûr, mais avoue que c’est chaque fois la surprise. À la limite, deux écrivains, pour se parler, n’ont plus qu’à hocher la tête. Dans un sens, dans l’autre. Ils se comprennent au quart de tour ! Quels animaux ! »

                                                                                                     [p. 160]

« Mon amour, 

C’est le strict vert et gris sévère, ce matin : l’espace est fort 17ème siècle, Vauban, plans verticaux, inclinés, légers, rosés par le vent. On pense aux batailles navales d’autrefois, goélettes, canons, boulets, branle-bas de combat, abordages, défenses des côtes. Tous ces figurants disparus ! C’est drôle de penser que l’espace est gorgé de morts, de bruits, d’explosions, et le Temps aussi. L’Espace ? Vide. Le Temps ? Silencieux. Il ne reste plus qu’à écrire. »
 
                                                                                                         [p. 163]

« Mon amour, 

Il va faire très beau aujourd’hui, donc la sphère. Le beau temps est rond, il annule l’espace et le temps, mais en boucle. Shakespeare, dans Antoine et Cléopâtre, parle à un moment précis de ce « petit o », la Terre. Un petit o, vu d’Égypte, par la reine d’Orient « Eastern Star ». Tu retrouveras ça dans mon Étoile !
Il y a un jaune du matin qui accompagne mes deux œufs coque. Cinq minutes et les voilà. Je les mange en regardant les mouettes, sous le pin parasol… »
                                                                                                         
                                                                                                        [p. 263]


 Devant l'image


GeorgesDidi-Huberman, Devant l'image, Minuit, 1990



« ... L'exemple proposé par Panofsky autant que l’attentive pédagogie de son texte entier nous placent tout simplement au niveau d’une communication proposée, désirée – une communication qui veut persuader l’interlocuteur en le guidant sans violence depuis ce qu’il y a de plus simple (qu’est-ce que je vois lorsqu’une personne dans la rue soulève son chapeau ?) jusqu’au plus complexe (en quoi consiste l’interprétation iconologique des œuvres d’art ?). Restons un instant au niveau le plus simple. Panofsky le nomme niveau formel de la vision :

“ Ce que je vois d’un point de vue formel n’est autre que la modification de certains détails au sein d’une configuration participant au type général de couleurs, lignes et volumes qui constitue mon univers visuel ”.



À partir de là, on le sait, Panofsky va inférer tout un système qui se construira selon un ordre de complexité croissante : lorsque ‟ j’identifie (et je le fais spontanément) cette configuration comme un objet (un monsieur) et la modification de détail comme un événement (soulever son chapeau), j’ai déjà franchi le seuil de la perception purement formelle pour pénétrer dans une première sphère de signification” qui sera nommée naturelle ou primaire. Un second seuil est franchi avec la signification secondaire ou conventionnelle : c’est lorsque  ‟ je prends conscience que soulever son chapeau équivaut à saluer . Voilà donc une ‟ conscience  posée pour fournir le modèle du niveau iconographique d’interprétation des œuvres d’art… Un troisième niveau, nommé intrinsèque ou de contenu, nous portera enfin vers ce que Panofsky entend par ‟ iconologie au sens radical : là seront mis au jour les éléments à la fois les plus spécifiques (comment ce monsieur-là soulève-t-il exactement son chapeau ?) et les plus fondamentaux (généraux, culturels) de l’objet visible. L’histoire de l’art y accède donc à ses fins : voir dans une œuvre singulière ou dans un style entier les ‟ principes sous-jacents qui en conditionnent l’existence même, a fortiori la signification. »

                                                                                                        p. 122 

 
« Panofsky était déjà allé plus loin  dans son article de 1932 en y soulignant le fait – le fait essentiel – que les œuvres d’art savent fomenter leurs constellations signifiantes, leurs associations ou leurs ‟amalgames” (comme il le dit lui-même à propos de Grünewald) en agissant indépendamment des textes ”. Moyennant quoi l’histoire de l’art pouvait espérer s’ouvrir une voie – royale mais délicate, bien sûr – hors de la tyrannie du lisible qui caractérisait déjà l’iconologie humaniste de Cesare Ripa. »
                                                                                                         p. 153




 Kurt Mair, Fragments d'origine, Galerie Claudine Legrand, Paris, texte : Jean Maison et Laura Scarpellino, 2019 [2015]




Guy Scarpetta, Les paradoxes d'Antonio Saura, Musées de Chateauroux,
Éditions Cercle d’Art, 2000




La fuerza de la solidaridad
Les dangers de la liaison, lithographie et zincographie



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