«J’ai décidé d’être heureux, parce que c’est bon pour la santé» Voltaire
« Il faut penser que vivre peut comporter un certain risque »
Edgar Morin
Peau d'âne, Photo © Carine Dellenbach |
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To Le Fayoum Photo © Carine Dellenbach |
To Le Fayoum, Photo © Carine Dellenbach |
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Photo retouchée © Carine Dellenbach |
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Encres Photo © Carine Dellenbach |
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Solaire Lara, Lise, Lisa, Alice, Céleste, Victoire Photo © Carine Dellenbach |
Laceuille Photo © Carine Dellenbach |
Photo © Carine Dellenbach |
Photo © Carine Dellenbach |
Photo © Carine Dellenbach |
Photofaune Photo © Carine Dellenbach |
Cythérée, Photo © Carine Dellenbach |
Photo © Carine Dellenbach |
To Jérôme, Photo © Carine Dellenbach |
Stylo à bille, aquarelle, © Carine Dellenbach |
To Vermeer, to Chiara, Stylo à bille, aquarelle, © Carine Dellenbach |
To Kurt Mair & Rembrandt, stylo à bille, aquarelle, © Carine Dellenbach |
To Alain K, © Carine Dellenbach |
Heavy Wonder R, © Carine Dellenbach |
Heavy Wonder V, Photo © Carine Dellenbach |
"Qui cache son fou meurt sans voix" Henri Michaux
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Merci à l'Atelier Peau d'Anne, Anne-Sophie Paput, 03000 Moulins
Tapissier Décorateur
14 passage d'Allier, 06 61 91 62 69
peau.d.anne@hotmail.fr
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@PaputAnneSophie
De la musique avant toute chose :
Thelonious
Monk, Around Midnight
Brigitte Fontaine, La grippe
https://www.youtube.com/watch?v=4C1jqfL8FsM
Zakir Hussain & Rakesh Chaurasia
Opéra Chaotique, The story of Marquis de Sade & Mary Magdalene
https://www.youtube.com/watch?v=VNzJqengssU
The Tiger Lilies, Chicago Sunset
https://www.youtube.com/watch?v=M1DGuMm1f_o
Talking Head, Speaking in Tongues, This must be the Place
https://www.youtube.com/watch?v=fsccjsW8bSY&list=PL4ZkCxBofd4Ua3tX98g3nkh5THqY7cOBk&index=9
Les
Négresses vertes, Face à la mer (Photos : Raymond Depardon)
Björk, Big Time Sensuality
Akio
Suzuki & Jim O’Rourke 090123
Portishead, Undenied
Yasmine Hamdan, Hal https://www.youtube.com/watch?v=XDepIDGKC2U
Bande son Trailer Intervention divine, Elia Suleiman https://www.youtube.com/watch?v=eFR8XcKg3k4
https://www.youtube.com/watch?v=gTtQEGMersA
Romy Schneider, La chanson d'Hélène, Les choses de la vie https://www.youtube.com/watch?v=nVdKQQDEGtE
Giovanni Felices Sances, Dialoghi amorosi, Dove n'andrÒ, Hanna Al-Bender & Scherzi Musicali- Nicolas Achten https://www.youtube.com/watch?v=l3cRWKi0ZZ0&list=PLFNY-Cc7IME7zjkreYsmoHp4nLBJVqE9G&index=5
Jean-Philippe Rameau, Le rappel des oiseaux, Wilhelm Kempff
Duo Sempre, Le rappel des oiseaux https://www.youtube.com/watch?v=0ESHTjYJDN0
Aux sources du réel
Notre pain quotidien au temps du Covid, 49 billets-feuilletons du Coronacène (@SumiSaintAuguste)
https://www.getrevue.co/profile/coronacene
Fabienne Verdier, Moving with the World,
https://www.youtube.com/watch?v=LtuqF5v3mB0
Louise Bourgeois, Otte
https://www.youtube.com/watch?v=h-K-pi9yWhg Brigitte Fontaine, TV5 Monde, interviewée par Patrick Simonin
https://www.youtube.com/watch?v=x-xkLAJ9Y_E
"Mon Pierre", Strip Tease, 2015
https://www.youtube.com/watch?v=ERWMJhwDqtM
Regina José Galindo, 30th Biennal of Graphic Arts, 14-09 → 24-11-2013, Ljubljana,
Jakopič gallery Ljubljana, Slovenia. Curator of the exhibition Yasmín Martín Vodopivec.
https://vimeo.com/76941360
André Comte-Sponville, Laissez-nous mourir comme nous
voulons !
De l'art :
Principe d'équivalence
Robert Filliou, Bien fait, mal fait, pas fait, Bois, fer, laine et
feutrine, 1968
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Centre Pompidou |
Gab Bois
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© Gab Bois |
Gab Bois, Rencontre: entre le réel et le fantasme, Gab Bois crée des mises en scènes truculentes, Konbini
Roger Caillois, La lecture
des pierres, Xavier Barral, MNHN, 2015
Roger Caillois, La passion des pierres, INA
Roger Caillois, La lecture des pierres, lecture par les comédiens du Théâtre du voyageur
Paesines amoureuses
Photo © Carine Dellenbach |
Philippe Sollers, Lettres à Dominique Rolin,
1981-2008, NRF, Gallimard, 2019
« Mon amour,
On est dans le gris
argenté, vent léger, calme, la nuit dernière était très lune, pleine,
enfoncée. Juste à droite des digues, une étoile, comme si le signe était
"la lune au carré" ».
[p. 57]
« Mon amour,
Nuages, petits
"grains", ondées,
averses… Tennis dans le vent et interrompu par la pluie… L’arc-en-ciel sur les
vignes au bord de la mer… Il y a, comme ça, des centaines de
« tableaux » d’aquarelles vite effacées, se recomposant, se
dispersant de nouveau… »
[p. 62]
« Mon amour,
Hier, grande journée de
doute et d’abrutissement, sur le coup ce n’est pas drôle, et aujourd’hui,
vérification : ce sont les moments les plus importants, les plus
créateurs. Le plus drôle, c’est qu’on le sait mais qu’on ne le croit jamais.
Croire à ce qu’on fait n’a donc aucun poids, aucune importance. Il faut toucher
du doigt, à nouveau, et toujours de
nouveau. Par conséquent, ce matin, éclaircie, début de certitude. Il faut aller
en bas, tout en bas, sinon pas de « là-haut ». Tu connais tout cela
par cœur, bien sûr, mais avoue que c’est chaque fois la surprise. À la limite,
deux écrivains, pour se parler, n’ont plus qu’à hocher la tête. Dans un sens,
dans l’autre. Ils se comprennent au quart de tour ! Quels animaux ! »
[p. 160]
« Mon amour,
C’est le strict vert et
gris sévère, ce matin : l’espace est fort 17ème siècle, Vauban,
plans verticaux, inclinés, légers, rosés par le vent. On pense aux batailles
navales d’autrefois, goélettes, canons, boulets, branle-bas de combat,
abordages, défenses des côtes. Tous ces figurants disparus ! C’est drôle
de penser que l’espace est gorgé de morts, de bruits, d’explosions, et le Temps
aussi. L’Espace ? Vide. Le Temps ? Silencieux. Il ne reste plus qu’à
écrire. »
[p. 163]
« Mon amour,
Il va faire très beau
aujourd’hui, donc la sphère. Le beau temps est rond, il annule l’espace
et le temps, mais en boucle. Shakespeare, dans Antoine et Cléopâtre,
parle à un moment précis de ce « petit o », la Terre. Un petit o,
vu d’Égypte, par la reine d’Orient « Eastern Star ». Tu retrouveras
ça dans mon Étoile !
Il y a un jaune du
matin qui accompagne mes deux œufs coque. Cinq minutes et les voilà. Je les
mange en regardant les mouettes, sous le pin parasol… »
[p. 263]
Devant l'image
GeorgesDidi-Huberman, Devant l'image, Minuit, 1990
« ... L'exemple proposé par Panofsky autant que l’attentive pédagogie
de son texte entier nous placent tout simplement au niveau d’une communication proposée, désirée – une communication
qui veut persuader l’interlocuteur en le guidant sans violence depuis ce qu’il
y a de plus simple (qu’est-ce que je vois lorsqu’une personne dans la rue soulève
son chapeau ?) jusqu’au plus complexe (en quoi consiste l’interprétation
iconologique des œuvres d’art ?). Restons un instant au niveau le plus
simple. Panofsky le nomme niveau formel
de la vision :
“ Ce que je vois d’un point
de vue formel n’est autre que la
modification de certains détails au sein d’une configuration participant au
type général de couleurs, lignes et volumes qui constitue mon univers visuel ”.
À partir de là, on le sait,
Panofsky va inférer tout un système qui se construira selon un ordre de
complexité croissante : lorsque ‟ j’identifie (et je le fais
spontanément) cette configuration comme un objet (un monsieur) et la
modification de détail comme un événement (soulever son chapeau), j’ai déjà
franchi le seuil de la perception purement formelle pour pénétrer dans une
première sphère de signification” qui
sera nommée naturelle ou primaire. Un second seuil est franchi
avec la signification secondaire ou conventionnelle : c’est lorsque ‟
je prends conscience que soulever son chapeau équivaut à saluer ”. Voilà
donc une ‟ conscience ” posée pour fournir le modèle du niveau
iconographique d’interprétation des œuvres d’art… Un troisième niveau, nommé intrinsèque ou de contenu, nous portera enfin vers ce que Panofsky entend par ‟ iconologie” au sens radical : là
seront mis au jour les éléments à la fois les plus spécifiques (comment ce
monsieur-là soulève-t-il exactement son chapeau ?) et les plus
fondamentaux (généraux, “culturels”) de l’objet visible. L’histoire
de l’art y accède donc à ses fins :
voir dans une œuvre singulière ou dans un style entier les ‟ principes
sous-jacents” qui en conditionnent l’existence même, a fortiori la signification. »
p. 122
« Panofsky était déjà allé plus loin dans son article de 1932 en y soulignant le
fait – le fait essentiel – que les œuvres d’art savent fomenter leurs
constellations signifiantes, leurs associations ou leurs ‟amalgames” (comme il le
dit lui-même à propos de Grünewald) en ‟agissant
indépendamment des textes ”. Moyennant quoi l’histoire de l’art pouvait espérer
s’ouvrir une voie – royale mais délicate, bien sûr – hors de la tyrannie du
lisible qui caractérisait déjà l’iconologie humaniste de Cesare Ripa. »
p. 153
Kurt Mair, Fragments d'origine, Galerie Claudine Legrand, Paris, texte : Jean Maison et Laura Scarpellino, 2019 [2015]
Guy Scarpetta, Les paradoxes d'Antonio Saura, Musées de Chateauroux,
Éditions Cercle d’Art, 2000
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Les dangers de la liaison, lithographie et zincographie |
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