"Le médium c'est le message" Marshall McLuhan
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Collage (extrait) © Carine Dellenbach |
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À Manu, Photo © Carine Dellenbach |
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Soliman, l'être livre ! Photo © Carine Dellenbach |
Librairie Denfert, La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié |
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En cadence :
Rodolphe Bürger, Olivier Cadiot, Stephan
Eicher, Eisbär
Rodolphe Bürger, Billy the Kid
Rodolphe Burger,
Christophe, La chambre de Kat Onoma
https://www.youtube.com/watch?v=hUBtgRQkOpI
Brigitte Fontaine, Prohibition
https://www.youtube.com/watch?v=IlLJqORNu2QAlain Bashung, Comme un lego
https://www.youtube.com/watch?v=QlQv8j8GcKs
Alain Bashung, Sommes-nous
https://www.youtube.com/watch?v=SY8j9c3iO5s
Charlélie Couture, Comme un avion sans ailes
https://www.youtube.com/watch?v=068G1r0hP28Philip Glass, Branca Parlić, Metamorphosis
https://www.youtube.com/watch?v=_hMw1C6fPt8
Orchestral Manoeuvre in the Dark, Enola Gay
Chilly Gonzales, Knight Moves
Akim le Lovist, Sidi H’bibi
The Muppets, Bohemian Rhapsody
https://www.youtube.com/watch?v=tgbNymZ7vqY
Des articles, des vidéos :
Brigitte Fontaine, interviewée par Patrick Simonin, TV5 Monde
https://www.youtube.com/watch?v=x-xkLAJ9Y_E
Raoul Vaneigem, Monologue du virus
https://lundi.am/Monologue-du-virus
Le monde d'Elodie, Edgar Morin, France Info, 04-05-2020
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-d-elodie/le-monde-d-elodie-edgar-morin-tout-ce-qui-semblait-separe-est-lie-et-nous-avons-une-communaute-de-destin_3924461.html
Edgar Morin, "Nous devons vivre avec l'incertitude", par Francis Lecompte, Le Journal du CNRS, 06-04-2020 https://lejournal.cnrs.fr/articles/edgar-morin-nous-devons-vivre-avec-lincertitude
Alessandro Pignocchi, "Il n'y a pas d'écologie sans lutte collective contre le monde de l'économie", Reporterre, 28-10-2019
https://reporterre.net/Alessandro-Pignocchi-Il-n-y-a-pas-d-ecologie-sans-lutte-collective-contre-le-monde-de-l
Ron Finley, Guérilla jardinière
https://www.lagreengrounds.org/
"Philippe Sollers, Désir", par Mathieu Lindon, Libération, 21-03-2020
http://www.philippesollers.net/liberation-22-mars-2020.html
Abraham Poincheval, "Le confinement peut être une chance, celle de renoncer au mouvement perpétuel", par Roxana Azimi, Le Monde, 25-03-2020
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/03/25/abraham-poincheval-le-confinement-peut-etre-une-chance-celle-de-renoncer-au-mouvement-perpetuel_6034346_4497916.html
Lois Weinberger, "Retour à la terre", par Clémentine Mercier, Libération, 22-04-2020
https://next.liberation.fr/arts/2020/04/22/lois-weinberger-retour-a-la-terre_1786053
et son plaidoyer pour le "rudéral"
Lois Weinberger, L'envers du paysage, Frac Franche-Comté, 10-06-2018
https://www.frac-franche-comte.fr/fr/lois-weinberger-lenvers-du-paysage
Lois and Franziska Weinberger at ephemeropterae, 21-06-2013,TBA 21 - Augarten
https://www.youtube.com/watch?v=H8U7FAcagbY
Blog Fracas du monde, https://fracasdumonde.blogspot.com/?view=magazine
Poezibao, le journal permanent de la poésie conçu et réalisé par Florence Trocmé https://poezibao.typepad.com/
Gilles Barbier expose à la Friche, 27-01-2013 https://www.youtube.com/watch?v=fK4l53O2EFE
Gilles Barbier, L'atelier A, Arte,disponible du 23-02-2019 au 24-02-2022 https://www.arte.tv/fr/videos/049930-000-A/gilles-barbier/
Gilles Barbier, L'hospice, 2002, Documents d'artistes.org http://documentsdartistes.org/artistes/barbier/repro20.html
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Gilles Barbier, L'hospice, 2002, © La maison rouge |
Nourritures livresques :
Erró, "La peinture est le laboratoire du possible", texte Bernard Vasseur, Cercle d'art, 2006![]() |
Madonna |
- Haruki Murakami, 1Q84, Livre 1 Avril-Juin, 10/18, 2009
"...
Mais quand ils devenaient adultes, que leur moi véritable se développait, pour
beaucoup d'entre eux, la vie à Takashima se rapprochait de l'enfer. Leurs
désirs spontanés de penser avec leur propre tête étaient impitoyablement
étouffés. On pourrait dire qu'on leur bandait le cerveau comme on a bandé les
pieds..."
"De mon point de vue, Takashima a produit des robots incapables de penser. Ils ont réussi à enlever de la tête des gens les mécanismes permettant de penser par soi-même. Un univers semblable à celui que George Orwell a décrit dans son roman. Mais comme vous le savez sans doute, sur terre, il existe pas mal d'individus qui cherchent volontairement à vivre dans cet état de mort cérébrale. Parce que, n'est-ce pas, c'est plus confortable. Ils n'ont plus à réfléchir à des choses compliquées, ils se contentent de faire ce qui leur a été ordonné d'en haut, sans rien dire. Ils ne sautent pas un repas. Pour ceux qui cherchent un tel environnement, le cours Takashima était à coup sûr une utopie sur terre."
- Natsume Sôseki, Échos illusoires du luth, La Martinière et compagnies, Le serpent à plumes, 2018
" Écoute-moi bien : je
vais te raconter une histoire. Très récemment, quelqu’un de ma famille a
souffert d’influenza. Nous nous sommes dit que ce n’était rien, nous avons
traité la chose avec légèreté. En une semaine, la maladie s’était transformée
en pneumonie. Et un mois plus tard, cette personne était morte. C’est alors que
le médecin nous a confié que l’actuelle épidémie d’influenza était d’une espèce
particulièrement maligne. Elle se développait si rapidement en pneumonie qu’il
fallait prendre tout de suite d’extrêmes précautions. Ah, quand j’y songe, quel
cauchemar."
- Robert Silverberg, Les monades urbaines, Robert Laffont,
1971
"Aujourd’hui, la
population de Monade 116 est de 881 115, ce qui représente un gain de 102
par rapport à hier et de 14187 depuis le début de l’année. Dieu nous bénisse,
mais nous ralentissons ! À côté de nous
dans Monade Urbaine 117, ils ont réalisé un gain de 131 depuis hier, dont des
quadruplés pour Mme Hula Jabotinsky. Elle a dix-huit ans, et elle en avait déjà
sept. Voici une vraie servante de Dieu, ne trouvez-vous pas ? Il est
maintenant 0620…"
" Il est encore trop tôt. Il remonte à Shangaï un peu après 1800 et va au Centre d'Accomplissement Somatique où il se plonge dans un bain d'images. Les chauds courants ondulatoires ne lui procurent pas l'apaisement habituel; il répond négativement aux vibrations psychédéliques inférieures. Des visions de monades urbaines détruites - sombres blocs de béton éclaté et noircis - envahissent son cerveau. Il est 1920 quand il en ressort..."
" La porte du sas se referme derrière lui. Afin de prévenir toute contamination par l'air extérieur, suppose-t-il. Il attend. Une seconde porte s'ouvre devant lui, grinçant légèrement. Il ne voit rien au delà. Tout est noir. Après la porte, il devine quelques marches, sept ou huit. Il les descend. Le court escalier s'arrête brusquement. Soudain, sous son pied, le sol lui apparaît étrangement spongieux, étrangement mou. C'est de la terre. De la terre véritable. Il est dehors.
Il est dehors.
Il se sent quelque peu comme le premier homme débarqué sur la lune. Il fait un pas en chancelant, ne sachant quoi faire ni ce qui va suivre. Tant de sensations nouvelles qu'il doit absorber d'un coup. La porte se referme derrière lui. cette fois, il est seul. Mais il n'a pas peur. Je dois me concentrer sur une seule chose à la fois. L'air, d'abord.Il inspire largement. Il le sent dans sa gorge. Il a un goût différent, plus doux, plus vivant, plus naturel - un air qui semble se dilater en lui, pénétrant dans les moindres recoins de ses poumons. Une minute plus tard, l'étonnement de la nouveauté a disparu. C'est un air banal, neutre, familier. Un air qu'il aurait respiré toute sa vie. Son organisme va-t-il être envahi par des bactéries mortelles?...
"Un robot jardinier s'active sur l'esplanade, taillant ici, amendant là. La machine tournoie sur son lourd socle noir et le fixe interrogativement. Micael lève le bras et montre son laissez-passer. Aussitôt le robot se désintéresse de lui.
Maintenant, il est loin de Monade 116..."
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Merci à la librairie Denfert, 94 Avenue Denfert-Rochereau, 75014, Paris, pour ses conseils et pépites!